LE PUTSCH 52

Pendant la guerre de Corée certains « parlementaires » furent approchés par des agents de la CIA. Le gouvernement américain espérait créer un foyer de tension en Chine pour durcir et « nationaliser » le combat.
Une petite vingtaine de parlementaires, dirigés par James Henry, le directeur général du casino San, préparèrent activement un coup d’état en s’assurant les services de deux généraux de brigades déçus du peu de poids de l’armée dans la direction des affaires.
Yun San-Tse fut mis au courant de la tentative grâce à l’étroitesse des relations qu’il entretenait avec Myang Zenan, trafiquant d’armes Birman.
Ce dernier lui fit parvenir la liste précise des armes que les conspirateurs espéraient faire entrer à Ouang Schock.
San-Tse, qui avait prit garde depuis toujours de conserver de très bonnes relations avec son puissant voisin, sollicita l’aide de la Chine.
Le 5 Juin 1952, aidé par trois cent agents des services secrets chinois, les conspirateurs furent arrêtés, jugés, condamnés et décapités dans la journée.
De ce putsch avorté qui n’avait pas fait trembler le gouvernement, San-Tse en tira la leçon qu’il devait se débarrasser des militaires qui représentaient une force dangereuse.
Le 8 septembre 1952, Ouang-Schock signa un accord de démilitarisation avec la Chine et se plaça sous sa coupe pour les questions diplomatiques et militaires.
L’armée fut alors désarmée et l’ensemble de ses forces passé sous le commandement de l’OSPD.
Les militaires siégeant à la chambre furent tous démissionnés de leur mandat.

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